Un siècle d'histoire agricole dans l'ain

Nous voulons rassembler la mémoire de nos campagnes à travers les textes et les illustrations publiées dans les deux tomes :
« Un duel entre ciel et terre », période : 1884-1945 et,
« Les semailles du progrès », période : 1945-2000.

Une association au service de la mémoire de l’agriculture et des agriculteurs de l’Ain

Isabelle Massonnet

Liliane Louis, Secrétaire trésorière

François Cognat

Albert Thiévon

Serge Berra

Gilbert Limandas

Monique Martin-Peulet

L’association « Mémoire de nos campagnes » tire son origine du vieux syndicat agricole de Bourg-en-Bresse créé en 1889 et affilié à l’Union du Sud-Est.

Deux ans après la création du premier syndicat agricole de l’Ain, celui de Béligneux en 1887, le canton de Bourg-en-Bresse créé le sien le 10 avril 1889. Son premier président est un grand propriétaire foncier de Viriat, Auguste Grant-de-Vaux. C’est « un syndicat boutique » qui vend à bons prix à ses adhérents des engrais, de la chaux lourde, du charbon, des semences de pomme de terre, du riz des colonies, du pétrole, de l’essence… Un an après sa création, le syndicat recense déjà 850 adhérents et celui de Coligny, puis celui de Bagé, demandent à le rejoindre. En peu de temps, au grand désespoir des commerçants, le syndicat agricole est devenu le premier et le plus rentable des services rendus aux paysans.

deux

ouvrages

Un duel
entre ciel et terre

Ce tome raconte l’adoption de la loi en 1884 portant création des syndicats et la longue rivalité politico-religieuse qui s’en suivit. (Période 1884 – 1945)

Dans l’Ain, cette dualité s’est traduite par la création de deux réseaux mutualistes opposés. D’un côté, les organisations mutualistes portées par l’Union du Sud-Est avec pour leader Pierre de Monicault (Versailleux) et, de l’autre, le Crédit agricole de l’Ain et l’Est Central, organisations mutualistes fondées à Nantua à l’initiative du sénateur Eugène Chanal.

Les semailles
du progrès

Ce tome évoque la modernisation de l’agriculture de l’Ain survenue à la Libération. (Période 1945 – 2000)

La jeune génération veut sortir des divisions qui fracturent le monde agricole et veut mettre l’agriculture sur les rails de la modernité. À travers la Jeunesse agricole catholique (JAC) les jeunes ruraux, garçons et filles, définissent un type d’agriculture fondé sur l’exploitation agricole familiale que les lois d’orientation de 1960 et 1962 et la Politique agricole commune européenne encadrent encore aujourd’hui.